Micro-mouvement et micro-résilience

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I. Le paradoxe du mouvement dans la pause

  • La ménopause nous invite à la plus grande pause de notre vie, pour autant que cela veut-il dire ?

  • Il est temps pour nous de nous arrêter face à l'épuisement et cela peu importe son origine (Une vie trépidante qui n’a plus lieu d’être, des enfants partis du nid nous offrant la possibilité de nous recentrer sur nous, un travail omniprésent qui a besoin d’être réorganisé ou réinventé…) Mais l'absence totale de mouvement est un piège. Ensemble, explorons comment maintenir la vitalité en redéfinissant ce que ‘bouger’ signifie, en trouvant l’équilibre entre faire et être.

  • Pour se faire, le mouvement est l'outil de la pratique quotidienne.

II. Le mouvement intérieur

1. Le mouvement de l'écoute :

  • Micro-mouvement ou l'art de remarquer les variations minimes : le besoin de s'étirer, de changer de posture, de prendre 5 minutes de silence… C'est l'observation minutieuse de ce qui se passe en soi.

2. Le mouvement est l’observation :

  • Utiliser le corps qui se meut comme les jumelles de nos besoins. Si le mouvement naturel est de ne rien faire, c’est déjà un mouvement en soi car il y a celui de la respiration, des battements du coeur et des besoins spontanés comme se gratter ou se retourner.

3. Le mouvement du ressenti :

  • Lorsque la charge mentale du contrôle est prête à laisser être le mouvement naturel, alors le ressenti se fait tout naturellement présent. Plus il sera pratiqué et plus il sera efficace.

4. Le mouvement du respect :

  • Il nous apprend où est la limite entre l'épuisement et l'énergie revigorante.

  • L'exercice, le déplacement, l’action, devrait être basés sur le ressenti (ce par quoi nous nous sentons appelé), et non plus sur les obligations (familiale, sociétale, professionnelle…).
    L'arrêt, le repos actif (lire, méditer) est un mouvement de respect, tout comme travailler, faire ses courses ou le ménage est un mouvement de respect - s’il est fait à partir du oui intérieur ressenti.

Le Mouvement comme état d’être, loin de n’être que physique, le mouvement aussi subtil soit-il aide à faire circuler les émotions bloquées (colère, anxiété, tristesse) qui, si elles stagnent, nous plombent et empirent notre besoin permanent de liberté.

III. Le mouvement extérieur, allié du bien-être quotidien

Quelles pratiques pour nous honorer en période de ménopause ?

Le Mouvement Doux et Circulaire :

  • Marche : Facile, soutenante, reposante, elle est parfaite pour le coeur, l’humeur, ouvrir l’appétit et un meilleur sommeil.

  • Yoga et Gymnastique Douce : Permet de s’offrir un moment pour soi et d'étirer ses fascias (très important lorsque vous avez des douleurs articulaires).

  • Qi Gong et Tai Chi : Des pratiques connues depuis la nuit des temps pour faire circuler l'énergie (Qi) et travailler l'équilibre, essentiel à cette période de transition.

  • Il y en a tant d’autres : La natation, le vélo, la course légère…

La Micro-Résilience comme fondement de l’acceptation de notre énergie du jour, faire avec plutôt que contre.

IV. Le mouvement conscient

Le véritable enjeu n'est pas de garder, d’obtenir ou de retrouver un corps et un mental parfaits, mais de maintenir un bien-être aussi petit soit-il dans ces moments de grandes transformations. Le mouvement physique ou mental est notre outil d’autonomie.

Savoir bouger en conscience est primordial et développer du lien social l’est tout autant dans une période de notre vie où nous avons tendance à l’isolement. Un article viendra rapidement.

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